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Défaite de la CAQ à Terrebonne : un autre signal d’alarme pour le gouvernement Legault

David Boudeweel-Lefebvre

Le gouvernement de la Coalition Avenir Québec (CAQ) vient d’essuyer une importante défaite dans l’élection partielle de Terrebonne, un scrutin déclenché à la suite de la démission de Pierre Fitzgibbon en septembre dernier. Le Parti Québécois (PQ) y a raflé la victoire, consolidant ainsi sa montée face à une CAQ en perte de vitesse.


Il s’agit du deuxième revers électoral pour la CAQ dans une élection partielle en moins de deux ans, après la victoire péquiste dans Jean-Talon en 2023. Si, à l’époque, la défaite pouvait être perçue comme un avertissement, celle de Terrebonne confirme une tendance lourde : la CAQ ne domine plus l’échiquier politique québécois comme elle le faisait lors de ses triomphes électoraux de 2018 et 2022.


Le contexte : une CAQ en chute libre dans les sondages

Les récents sondages ne font qu’ajouter à l’inquiétude pour François Legault et son équipe. Le dernier en date place le PQ avec une avance de 12 points chez les électeurs francophones, un électorat clé pour toute formation politique cherchant à former le gouvernement. 


L’usure du pouvoir semble s’installer après six années de gouvernance. Si la gestion de la pandémie avait permis à la CAQ d’atteindre des sommets de popularité, la situation est bien différente aujourd’hui. La guerre tarifaire avec les États-Unis et le déficit historique du Québec ne tournent pas à l’avantage du gouvernement, qui peine à convaincre qu’il détient les solutions pour relancer l’économie et protéger le pouvoir d’achat des Québécois.


Un remaniement ministériel en guise de solution ?

Face à cette perte de confiance, le gouvernement Legault devra rapidement réagir pour redresser la barre. L’une des options les plus souvent évoquées est un remaniement ministériel majeur, qui se fait attendre depuis plusieurs mois. Une telle décision permettrait d’injecter du sang neuf dans l’équipe gouvernementale et de montrer aux électeurs que la CAQ est capable de se renouveler.


Le défi pour François Legault est double : regagner la faveur des Québécois en recentrant son action sur leurs préoccupations et démontrer qu’il a encore la poigne nécessaire pour mener son équipe à la prochaine élection. 


L'image utilisée dans cet article a été générée par intelligence artificielle

 

 

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